Sorti dans la gamme Dun Bheagan, cet Ardbeg de 15 ans regroupe 3 fûts de bourbon. 682 bouteilles seulement afin de goûter un Ardbeg en embouteillage indépendant !
Nez : La tourbe est dense et marine. Elle nous ramène sur la fraicheur des algues avec une pointe goudronnée. Des amandes, du malt, du citron vert et de la menthe poivrée viennent compléter cette entame clairement insulaire.
Bouche
Plus fumée que ne l'était le nez, elle apporte des saveurs salines, des agrumes (citron, citron vert), des amandes fumées, mais aussi quelques fruits blancs (poires) et des herbes.
Finale
Au centre des débats, nous retrouvons la tourbe fumée et des épices (cardamome, poivre). Elles sont associées à des pommes et des citrons ainsi que du menthol.
Origine et fabricationArdbeg la Rebelle
Vous avez dit "tourbé"?
À la fin du XIXe siècle, Ardbeg était devenu un lieu de prédilection sur la côte sud d'Islay. Fondée en 1815 par la famille McDougall, le site était devenu une petite communauté avec des logements, des serres, un terrain de bowling et une école pour 100 élèves. La raison de son succès était liée à la popularité croissante des assemblages et à la nécessité pour la plupart d'entre eux d'être imprégnés d'une certaine fumée. Cependant, lorsque la guerre et la dépression économique ont frappé le marché des blends dans les années 1920, celui-ci a connu des difficultés. Ce ne devait pas être la dernière fois. La famille Hay, qui avait pris la licence en 1853, l'a ramenée à la rentabilité avant que sa participation ne prenne fin dans les années 1920, la famille Lawson prenant le relais avant que DCL et le Canadien Hiram Walker n'acquièrent des parts minoritaires importantes en 1959. Hiram Walker en a pris le contrôle total en 1979, rachetant les 50% de DCL pour 300 000 livres sterling, et les parts de tous les autres actionnaires en même temps. Les blends étaient de nouveau à la mode et, pour compenser la baisse de la demande de malt fumé, une marque non tourbée (Kildalton) a commencé à être produite. En 1997, elle est achetée par Glenmorangie, qui a payé 7 millions de livres sterling pour la distillerie et le stock - ou ce qu'il en restait. À cette époque, Ardbeg s'était forgé la réputation de single malts culte. La tâche de Glenmorangie consistait donc à la fois de gérer les attentes, d'écouler le stock restant et de commencer à recréer la marque.