Vieillie pendant plus d'un quart de siècle, cette huitième édition poursuit la philosophie de la série. En effet, il s'agit d'une sélection pointue de fûts très qualitatifs mais dont les informations restent secrètes afin de laisser fonctionner l'alchimie produite par les créateurs de ce single malt.
Bruichladdich nous offre une magie noire des plus brillantes
Expert
Miel
Agrumes
Bois
Epices douces
Fruits à coque
Fleurs
Nez
Complexe mais assez fondu, il est plutôt miellé et riche en agrumes (citron vert, orange). Ensuite, il présente des notes de fruits d’eau, de vanille et de caramel. Il devient alors plus floral (essence de géranium, lys) tandis qu’un peu de sauge ressort. Il y a enfin l'apparition d'une légère note de coco torréfiée, de bois léger, de crème au chocolat et des abricots.
Bouche
La texture est fluide et un certain dynamisme est à l’œuvre du fait des fleurs (violette, lys, œillet). On retrouve un peu de kiwi, des abricots, beaucoup d’agrumes (orange, citron vert, pamplemousse) mais aussi des noisettes, du bois, des épices (muscade, cannelle). C’est assez rond avec une fraîcheur (menthol) et un caractère aérien floral. Les épices et le bois équilibrent donc l'ensemble.
Finale
Délicate et plus boisée, elle offre des saveurs de chocolat au lait, de miel, de vanille, de fleurs (lys, acacia) mais aussi d'épices (cannelle). Les noisettes restent alors en bouche avec de la cannelle et du poivre blanc.
Origine et fabricationFigée dans le temps
"Bruichladdich est peut être décrite comme ""une distillerie-musée fonctionnelle"", mais à l'époque elle était une des plus moderne d'Islay. Elle fut construite en 1881 par les frères Harvey, qui possèdent les distilleries Dundashill et Yoker à Glasgow. En 1937 l'excentrique Joseph Hobbs la reprit mais elle devint part de DCL en 1954, qui s'en déchargea rapidement au profit d'AB Grant. En 1968, Invergordon en prend possession et après une période de production réduite dans les années 1980, elle devint part du portfolio de Whyte & Mackay's suite à une fusion en 1993. Jugé superflus par le groupe, elle ferma en 1995 et resta silencieuse jusqu'en 2001 quand un groupe de propriétaires terriens d'Islay et un marchand de vin Londonien l'achètent pour £6 millions. À ce point, la distillerie fut transformée. Aucun des précédents propriétaires n'avaient modernisé l'équipement et les nouveaux parents ne pouvaient se permettrent d'améliorations significatives, ""la vielle dame d'Islay"" fut donc ramené à la vie. .En 2012 Rémy Cointreau acheta Bruichladdich pour £58 millions. Ceci rendit possible l'investissement dans de nouveaux batiments et machineries. En avril 2019, Bruichladdich révéla ses plans de construction pour sa propre malterie (bie, que la pluspart de l'orge soit cultivé sur Islay, il est envoyé à Inverness pour le maltage). La distillerie a aussi acheté 30 acres de terres agricoles proches pour conduire des essais sur de l'orge et tester des pratiques d'agricultures durable."
Année de fondation
1881
Capacité de production
1 500 000
Nombre d'alambics
4
Fun fact
Seule distillerie d'Islay à posséder sa propre chaine d'embouteillage.