Limité à 1 bouteille par client. Chaque année Ardbeg propose une version inédite, déclinée spécialement pour l'Ardbeg Committee (les aficionados de la distillerie). L'édition 2021 est un hommage à Mickey Heads qui a dirigé la distillerie d'Islay durant 13 ans. Elle a été vieillie dans d'anciens fûts de rye.
La fumée s'empare de notes fruitées (banane, poire). On passe alors sur du pain de seigle, de caramel, de la vanille mais aussi de l'anis. Ensuite c'est le citron qui prend de l'ampleur tandis qu'une douceur pâtissière semble apparaître.
Bouche
C'est une terre de contraste autour de la fumée. En effet, un bouquet d'épices donne une impression chaude qui vient rencontrer la patine fruitée (melon, kiwi). C'est alors que l'anis déferle sur la bouche avec du caramel fumé, du seigle et des biscuits.
Finale
Longue, elle s'étend sur les noix du Brésil, des embruns et une fumée douce.
Origine et fabricationArdbeg la Rebelle
Vous avez dit "tourbé"?
À la fin du XIXe siècle, Ardbeg était devenu un lieu de prédilection sur la côte sud d'Islay. Fondée en 1815 par la famille McDougall, le site était devenu une petite communauté avec des logements, des serres, un terrain de bowling et une école pour 100 élèves. La raison de son succès était liée à la popularité croissante des assemblages et à la nécessité pour la plupart d'entre eux d'être imprégnés d'une certaine fumée. Cependant, lorsque la guerre et la dépression économique ont frappé le marché des blends dans les années 1920, celui-ci a connu des difficultés. Ce ne devait pas être la dernière fois. La famille Hay, qui avait pris la licence en 1853, l'a ramenée à la rentabilité avant que sa participation ne prenne fin dans les années 1920, la famille Lawson prenant le relais avant que DCL et le Canadien Hiram Walker n'acquièrent des parts minoritaires importantes en 1959. Hiram Walker en a pris le contrôle total en 1979, rachetant les 50% de DCL pour 300 000 livres sterling, et les parts de tous les autres actionnaires en même temps. Les blends étaient de nouveau à la mode et, pour compenser la baisse de la demande de malt fumé, une marque non tourbée (Kildalton) a commencé à être produite. En 1997, elle est achetée par Glenmorangie, qui a payé 7 millions de livres sterling pour la distillerie et le stock - ou ce qu'il en restait. À cette époque, Ardbeg s'était forgé la réputation de single malts culte. La tâche de Glenmorangie consistait donc à la fois de gérer les attentes, d'écouler le stock restant et de commencer à recréer la marque.
Année de fondation
1815
Capacité de production
1 100 000
Nombre d'alambics
2
Fun fact
La distillerie est clandestine de 1798 à 1815
1 avis
Note moyenne
5/5
Anonymous A.
le 12/06/2021
5/5
Idem que pour l'autre ,je pense un whisky exceptionnel