Bienvenue au royaume de la fumée, du camphre, du goudron, du caoutchouc brûlé, de la cendre et des arômes terreux et médicinaux ! Cela vous effraie ? Fuyez pauvre fou ! Ce sont en effet une partie des arômes charriés par la tourbe, ce combustible végétal fossile que l'on trouve dans les tourbières et dont certaines distilleries se servent pour fumer l'orge avant distillation. Il existe même une unité de mesure pour indiquer à quel point un whisky est tourbé : le ppm, soit parts per million. Ces arômes particuliers sont en effet apporté par des molécules, appelées phénols et dont la quantité est mesurable. Véritable objet de vénération pour certains amateurs et de dégoût pour d'autres, c'est une catégorie de whiskies clivante entre les amoureux de malts. Alors laissez vous séduire par ces whiskies surprenants et passez du côté obscur de la force maltée !
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Il est parfois difficile de s’y retrouver entre toutes les mentions que vous pouvez lire sur une étiquette de whisky. Et il n’y a pas réellement de règle pour savoir si un whisky est tourbé ou non. Toutefois, il y a souvent des indices : soyez à l’affut de toute mention contenant les mots tourbe, peat, ppm, peated, smoke, heavily peated etc… Toutefois, la méthode la plus simple reste de nous demander conseil, de rester sur cette page si vous recherchez du whisky tourbé, ou d’aller sur la page “whisky non-tourbé” afin d’éviter toute erreur.
Peut-être que oui, peut-être que non ! Voilà. Vous êtes bien avancé, non ? – Non ? Ah. Bon. Et bien disons que les arômes sont tellement spécifiques que, le mieux reste de goûter si vous en avez l’occasion. Toutefois, une approche modérée peut être une bonne option : Certains whiskies dit “lightly peated” (légèrement tourbés) comme Benromach 10 ans, Westland peated, Stauning Kaos, Yoichi single malt ou Cotswolds Peated cask par exemple, peuvent être une introduction en douceur au monde de la tourbe.